Photographic series
2011
Meet by chance during a trip in Finland, this place caught my attention and stimulated my curiosity. By exploring, I find bare spaces and windows walled. White walls chipped by moisture and time. Objects and human waste left in a corner where the nature takes back her rights. From this uninhabited place, former center of human activity, I’m interested in capturing the emptiness and the stigma. Released their usefulness, these spaces, traces and these objects were photographed in a fragmented way, playing with their clued character to create an atmosphere, a passage where these images would be more conducive to mental and poetic representations.
« The visible surfaces always refer to an invisible reality” *
* From one of the theory of “circumstantial paradigm” proposed by the Italian historian Carlo Ginsburg, who put forward the idea of the trace as an index, as a small “quantity”.
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Sairaala
Série photographique
2011
Rencontré par hasard lors d’un voyage en Finlande, ce lieu a attiré mon attention et stimulé ma curiosité. En l’explorant, je découvre des espaces vides aux fenêtres murées. Des murs blancs écaillés par l’humidité et le temps. Des objets et résidus humains laissés dans un coin, où la nature reprenant son bien. De ce lieu inhabité, ancien pôle d’une activité humaine, je me suis intéressée à capter le vide et les stigmates. Libérés de leur utilité, ces espaces, ces traces et ces objets ont été photographiés d’une manière morcelée, jouant avec leur caractère indiciel, pour recréer une atmosphère, un passage où ces images seraient propices à des représentations plus mentales et poétiques.
« Les surfaces visibles renvoient toujours à une réalité invisible »*
* Vient d’une des théories du « Paradigme indiciaire » proposée par l’historien italien Carlo Ginsburg, qui émet l’idée de la trace comme indice, comme petite « quantité ».