Photographic series
2009-2011
Latitude specifies the distance of a place from the equator, it’s a point on the Earth.
This project was born from a desire to explore the landscape by walking and to represent it with a sensitive and visual aspect.
Located on the outskirts of towns or residential areas, I’m interested in wilderness forgotten. These areas have been exploited and then abandoned losing their identity and their function. This is the gap between the non-viable place and the space interest me – « the non place as the place of all possibilities »*, free interpretation. I captured these landscapes with a pinhole camera. The use of this tool was a way for me to experience this rudimentary process, and to represent the landscape with a particular look, a softer aesthetic, see unseizable. To grasp the variation in time with pause slowler. Create a meeting with this setting, without the human presence is represented but suggested with the intention to provide a perception open to poetry and imagination (in the viewer).
*Statement by the Stalker group.
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Série photographique
2009-2011
La latitude est un terme qui désigne la distance d’un endroit par rapport à l’équateur, c’est un point sur la Terre.
Ce projet est né d’une envie d’explorer le paysage par la marche, et de le représenter d’une manière sensible et visuelle.
Situés à la lisière des villes ou des quartiers d’habitation, je me suis intéressée aux espaces sauvages oubliés. Ces zones ont été exploitées, puis abandonnées, perdant leur identité et leur fonction. C’est cet écart creusé entre le non-lieu et l’espace viable qui m’a intéressé – le « non-lieu comme le lieu de tous les possibles »*, libre d’interprétation. Ces paysages, je les ai captés avec une chambre à sténopé. L’utilisation de cet outil a été pour moi une manière d’expérimenter ce procédé rudimentaire, et de représenter le paysage avec un regard particulier, une esthétique plus douce, voir insaisissable. D’en saisir les variations du temps avec un temps de pause plus lent. De créer une rencontre avec ce décor, sans que la présence humaine ne soit représentée, mais suggérée, dans une intention d’offrir une perception ouverte à la poésie et à l’imaginaire chez le spectateur.
*Énoncé par le groupe stalker.